Technique de l’aquarelle botanique

En illustration botanique, que ce soit en dessin ou à l’aquarelle le travail se réalise essentiellement et souvent par couches successives. En aquarelle, sous-couches et couches superposées vont apporter transparence, luminosité et profondeur.

Au préalable, l’étape dessin du sujet à peindre est indispensable. Un bon dessin participe à une aquarelle botanique réussie. Ne pas hésiter à passer du temps à réaliser des études de dessin du sujet sous plusieurs angles avant d’exécuter un dessin ombré. Un dessin comportant les zones d’ombre et de lumière sera une vue en 3D qui servira de guide à l’exécution de l’aquarelle.

Ensuite une recherche approfondie des couleurs du sujet à peindre conduira à l'élaboration de nuanciers.

Lavis, fondu, dégradé, glacis sont les différentes techniques pour créer les superpositions.

Un travail lent et progressif. Entre chaque couche ou application un temps de séchage est nécessaire afin que les couleurs ne se mélangent pas ce qui aurait pour effet d'alourdir l'aquarelle et de rendre les couleurs boueuses. En effet, on n’obtient pas la tonalité finale avec un seul passage de la couleur mais en couches successives en variant les couleurs et le degré de transparence.

Ombrer, estomper, adoucir avec le crayon ou le pinceau sont des gestes qui sculptent et modèlent le sujet de l’ombre à la lumière pour créer le volume en 3D. Associés par la suite à un vocabulaire des motifs et de la texture, cela confèrera un rendu réaliste.  

En dessin et en aquarelle botanique le travail est minutieux et précis. Cela demande de la concentration.
Plus on se prend au jeu, plus le travail devient détaillé et plaisant. Et, au final, l’aboutissement nous comble de satisfaction et de fierté.